mardi 6 octobre 2015

Vive le foot!

Les Comoriens ont une véritable passion pour le foot.
En plus de l'équipe nationale - qui porte le beau nom de Cœlacanthe -, plusieurs équipes locales s'affrontent chaque semaine et l'on peut voir des cortèges de voitures toutes fenêtres ouvertes avec des supporters et des supportrices qui acclament leur équipe victorieuse.
Mais les Comores aussi ont leurs hooligans...
Pour preuve, cet article de l'agence de presse comorienne que je vous copie-colle tel quel.



Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

Mitsoudjé-Chouani :
Un match de foot à l'origine d'un conflit inter-villageois

Moroni, mardi 6 octobre 2015 (HZK-Presse) Le courant ne passe pas entre Mitsoudjé et Chouani, deux localités du centre de la Grande-Comore, à plus de dix kilomètres au sud de Moroni, la capitale comorienne. Malgré la présence des forces de l’ordre déployées dans la région, des dégâts matériels se produisent presque chaque jour.

A la suite d’un match de football qui opposait Fc Chouani et Elan Club de Mitsoudjé, samedi dernier, une dispute a éclaté entre les deux adversaires sportifs. Jusqu’à hier après-midi, on déplorait sept blessés dont deux grièvement du côté de Mitsoudjé. D’après des éléments des forces de l’ordre, Chouani compte de son côté, quatre blessés dont deux grièvement, selon un jeune de Chouani. Ils ont évacués par voie maritime à l’hôpital El-Maarouf de Moroni.

Pour les dégâts matériels causés par cette querelle inter-villageoise, l’on a relevé plusieurs habitations, tant de Chouani que de Mitsoudjé, incendiées. Un véhicule appartenant à un Mitsoudjéen a été aussi la proie d’un incendie volontaire.

Hier matin, la route a été barrée et la circulation bloquée à Mitsoudjé. Des jeunes de la localité voulaient s’en prendre aux forces de l’ordre pour exiger la libération de leurs dix camarades arrêtés par la gendarmerie. Les jeunes Mitsudjéens avaient été relâchés peu après la rencontre d’une délégation de Mitsoudjé, reçue par les autorités.  

Depuis le début de l’affrontement, samedi, les autorités municipales de la sous-région ont tenté en vain de trouver une solution. Housseine Djoubeiri est interdit de mettre ses pieds à Chouani, une des localités formant la commune dont il est maire.

A l’origine du conflit, samedi dernier, les supporteurs du Fc-Chouani étaient sommés de payer 1.000Fc le ticket d’accès au stade de Mitsoudjé au lieu de 500. Lors du match aller, les supporteurs de l’équipe de Mitsoudjé auraient subi la même chose à Chouani. Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Trois jours de violence, trois jours de présence militaire avec ce bilan que l’on sait, dans une situation qui reste toujours alarmante.

Toufé Maecha

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