lundi 9 novembre 2015

Le Karthala, un des volcans les plus dangereux au monde...

L'archipel des Comores est composé de 4 îles volcaniques. La plus récente mais aussi la plus grande est Grande Comore qui doit son existence à 2 volcans, celui du massif de la Grille situé au Nord et, le plus connu, le Karthala situé au centre qui occupe près des 2/3 de l'île.

Pour mieux vous rendre compte:



Haut de 2.361 m, l'ascension est assez ardue. Je ne l'ai pas encore faite, mais Andreï s'y est collé en juillet, donc c'est faisable!


Tout d'abord, un peu de volcanologie. Le Karthala est un volcan dont les éruptions sont de type hawaïen, ce qui signifie qu’elles se caractérisent par « l'émission d'une lave extrêmement fluide formant très facilement des coulées qui peuvent atteindre des dizaines de kilomètres de longueur ». Ce type d’éruption est à l’origine de la formation des volcans « boucliers », c’est-à-dire très étendus et pas très élevés (même si cela reste relatif, car la base du Karthala est située à 4.000 m sous le mer, ce qui fait une hauteur totale de 6.360 m).

Le Karthala a connu une vingtaine d’éruptions en 2 siècles, la dernière d’importance a eu lieu en 2005. Pour info, le volcan entre en éruption tous les 10-12 ans...

Avant l'éruption de 2005: un lac d'eau au centre de la caldeira.

Pendant l'éruption de 2005: un lac de lave a remplacé l'eau.
 
Aujourd'hui.


Plusieurs légendes circulent autour du volcan et de la formation de la caldeira. Pour les uns, c'est un djinn qui aurait jeté le trône de la reine de Saba dans le volcan, pour d'autres ce djinn aurait jeté la bague du prophète Mahomet.

Aux amis qui viendront nous voir: vous savez ce qui vous attend...



mardi 20 octobre 2015

Maloudja

Certes, il n'y a pas grand-chose à faire aux Comores, mais ça reste une ile de l'Océan indien avec son (tout petit) lot de plages paradisiaques.

Le plus grande de l'île se situe au Nord, sur la commune de Mitsamiouli.

Il y a 20 ans environ, un hôtel de luxe très prisé était situé sur cette plage. Le Galawa Beach se composait d'une série de bungalows au bord de l'eau, d'un hôtel avec chambres de luxe,  d'une piscine avec vue sur la mer, de 2 terrains de tennis, etc.



Maintenant, il ne reste rien, tout à été détruit sauf les bungalows laissés à l'abandon. Un seul avantage à cela, (presque) personne sur la plage sauf les mzungu qui s'y rendent en groupe ou en amoureux.

Quelques photos pour vous faire saliver...


 Oui, oui, c'est bien moi!


mardi 6 octobre 2015

Vive le foot!

Les Comoriens ont une véritable passion pour le foot.
En plus de l'équipe nationale - qui porte le beau nom de Cœlacanthe -, plusieurs équipes locales s'affrontent chaque semaine et l'on peut voir des cortèges de voitures toutes fenêtres ouvertes avec des supporters et des supportrices qui acclament leur équipe victorieuse.
Mais les Comores aussi ont leurs hooligans...
Pour preuve, cet article de l'agence de presse comorienne que je vous copie-colle tel quel.



Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

Mitsoudjé-Chouani :
Un match de foot à l'origine d'un conflit inter-villageois

Moroni, mardi 6 octobre 2015 (HZK-Presse) Le courant ne passe pas entre Mitsoudjé et Chouani, deux localités du centre de la Grande-Comore, à plus de dix kilomètres au sud de Moroni, la capitale comorienne. Malgré la présence des forces de l’ordre déployées dans la région, des dégâts matériels se produisent presque chaque jour.

A la suite d’un match de football qui opposait Fc Chouani et Elan Club de Mitsoudjé, samedi dernier, une dispute a éclaté entre les deux adversaires sportifs. Jusqu’à hier après-midi, on déplorait sept blessés dont deux grièvement du côté de Mitsoudjé. D’après des éléments des forces de l’ordre, Chouani compte de son côté, quatre blessés dont deux grièvement, selon un jeune de Chouani. Ils ont évacués par voie maritime à l’hôpital El-Maarouf de Moroni.

Pour les dégâts matériels causés par cette querelle inter-villageoise, l’on a relevé plusieurs habitations, tant de Chouani que de Mitsoudjé, incendiées. Un véhicule appartenant à un Mitsoudjéen a été aussi la proie d’un incendie volontaire.

Hier matin, la route a été barrée et la circulation bloquée à Mitsoudjé. Des jeunes de la localité voulaient s’en prendre aux forces de l’ordre pour exiger la libération de leurs dix camarades arrêtés par la gendarmerie. Les jeunes Mitsudjéens avaient été relâchés peu après la rencontre d’une délégation de Mitsoudjé, reçue par les autorités.  

Depuis le début de l’affrontement, samedi, les autorités municipales de la sous-région ont tenté en vain de trouver une solution. Housseine Djoubeiri est interdit de mettre ses pieds à Chouani, une des localités formant la commune dont il est maire.

A l’origine du conflit, samedi dernier, les supporteurs du Fc-Chouani étaient sommés de payer 1.000Fc le ticket d’accès au stade de Mitsoudjé au lieu de 500. Lors du match aller, les supporteurs de l’équipe de Mitsoudjé auraient subi la même chose à Chouani. Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Trois jours de violence, trois jours de présence militaire avec ce bilan que l’on sait, dans une situation qui reste toujours alarmante.

Toufé Maecha

mardi 29 septembre 2015

Karibou!

Pour ce premier post, quoi de mieux que commencer par un petit cours de chicomori?

Le chicomori est la langue parlée à Grande Comore, une des 3 îles (ou 4 selon à qui vous parlez...) qui composent l'Union des Comores.






"Karibou" signifie "bienvenue". Pour ceux qui connaissent Mayotte, le même mot qu'en mahorais.

"Mzungu" est le terme générique pour désigner les Européens, les blancs. Ce terme, plutôt neutre, est employé aussi bien au masculin, qu'au féminin et au pluriel. Vous aurez ainsi compris le nom de ce blog.

Encore deux mots pour terminer ce premier post:
Edge : bonjour
Marahaba: merci!